CHAMPIONNE OLYMPIQUE !
JO TOKYO 2020
Clarisse Agbegnenou s’est imposée en finale des -63 kg face à la Slovène Trstenjak et est devenue CHAMPIONNE OLYMPIQUE pour la première fois de sa carrière, mardi 27 juillet à Tokyo.

🎙️Clarisse Agbegnenou, 5 fois championne du monde et vice-championne olympique est l’une des 4 porte-drapeaux qui représenteront la France aux Jeux de #Tokyo2020 🇫🇷
Le moment où elle l’a appris, son nouveau rôle… Elle en parle ici ⤵️ pic.twitter.com/lWphcNMKd7
— Equipe France (@EquipeFRA) July 6, 2021
PORTE-DRAPEAU JO TOKYO 2020


CATÉGORIE
1,64 m
L'ATHLÈTE
Née le 25 octobre 1992 à Rennes, en France, de parents d’origine togolaise. Dotée d’une énergie débordante et suite à la découverte de la discipline au cours d’une activité avec son école, elle commence le judo à l’âge de 10 ans.
Elle fait ses premiers pas au club Art Martiaux d’Asnières à l’âge de 13 ans. Un an et demi plus tard elle intègre la section sport-étude au pole France d’Orléans où elle décroche sa première belle médaille internationale en devenant championne d’Europe cadette.
Elle rentre en août 2019 dans l’histoire du judo français en devenant la femme la plus titrée avec son 4e titre de Championne du Monde au Japon

MES ENGAGEMENTS
Avec quatre titres mondiaux, Clarisse Agbegnenou est devenue la tête de file du judo féminin tricolore. Emplie des valeurs de sa discipline, elle vise l’or olympique, tout en défendant la place de la femme dans le sport.
Avant chaque combat, quand elle pose sa main sur son coeur et entonne l’hymne national, elle dit ne ressentir que du bonheur. « Pourquoi y aller à reculons et stresser ? Avec tous les sacrifices que j’ai consentis, je me dis que ça va payer. » Un engagement qu’elle poursuit également au sein de la gendarmerie, où elle est maréchal des logis-chef et participe aux championnats du monde militaire. « Je défends les couleurs de l’armée et de la France », lance-t-elle avec conviction.

MES SERVICES
La judokate mesure sa chance : dans sa discipline, les champions sont rémunérés selon leur palmarès, la prime étant la même pour les deux sexes. Mais pour attirer la lumière, la règle est immuable : les femmes doivent aligner les exploits, encore et encore. Clarisse Agbegnenou, elle, a de toute évidence gagné ses galons. Elle a signé un contrat avec Allianz, l’un des top partenaires du Comité international olympique.
A vingt-sept ans, la championne songe déjà à sa retraite de judokate. « La performance toute une vie, c’est compliqué ! » Une fois décroché le titre olympique, elle entend suivre une formation à HEC pour lancer sa propre entreprise de coaching de dirigeant. « Je voudrais accompagner les leaders et organiser des stages de cohésion avec des programmes de sport et de nutrition ». Et dégager du temps pour fonder, enfin, sa propre famille.